Les écrans solaires contiennent des filtres contre les rayonnements UV (UV A et UV B) Il existe
les filtres organiques (ou chimiques)
les filtres inorganiques (ou minéraux)
Ils réflechissent la lumière et forment comme une barrière protectrice. Ils sont principalement deux :
- Oxyde de zinc
- Dioxyde de titane
Ils ont beau être "naturels", ils ne sont pas anodins pour autant.
L'oxyde de zinc aurait une toxicité pour les organismes aquatiques lors de baignade enduit de crème. Et le dioxyde de titane, quant à lui, est classé par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) dans la catégorie 2B des substances susceptibles d'être cancérogènes pour l'homme. Mais le risque n'existe que par inhalation de grandes quantités sous forme de poudre, et donc pas sous la texture ni dans les concentrations utilisées dans les cosmétiques.
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Le vrai risque associé à l'utilisation de ces écrans minéraux réside donc dans leur réduction à la taille de nanoparticules, technique utilisée pour éviter le "film blanc" classique des solaires bio, assez peu esthétique et très peu apprécié des consommateurs.
Le problème est que des études préliminaires montrent que ces particules de taille inférieure à un milliardième de mètre pourraient s'avérer fortement toxiques. D'une part, leur photoactivité (réaction à la lumière) produit des radicaux libres pouvant endommager l'ADN de la peau. D'autre part, on les suspecte de pouvoir pénétrer assez facilement à l'intérieur de l'organisme (notamment par le biais des petites lésions de la peau : eczéma, microcoupures…) : leurs incidences sur la santé dans ce cas sont alors en grande partie inconnues mais inquiètent, car on sait que la taille très réduite des nanoparticules les rend d'autant plus réactives à leur environnement.
Depuis le 11 juillet 2013 : un ingrédient cosmétique, aujourd'hui, est qualifié de nano dès qu'à un moment de son processus de fabrication, il fait intervenir des nanoparticules. Et même si, au final, il n'est pas lui-même, en tant que tel, un nanomatériau. Résultat ? Certains ingrédients non-nano le 10 juillet… le sont devenus le 11 ! Et ont donc été soumis à l'obligation d'étiquetage, devenue elle aussi effective pour tous les nanomatériaux cosmétiques le 11 juillet 2013.
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Non. 100 % des produits de protection solaire dits biologiques (ne contenant que des filtres inorganiques ; les produits végétaux qui les composent sont issus de l’agriculture biologique) laissent à désirer avec des indices SPF systématiquement inférieurs à la valeur affichée. Là où un produit conventionnel nécessite une association de six à sept filtres pour atteindre un SPF de 50 +, le produit biologique se limite à un ou deux ingrédients (dioxyde de titane et/ou oxyde de zinc). La réduction de la taille de ces particules a permis d’augmenter le niveau d’efficacité des produits en contenant. Toutefois, en matière de protection ils ne peuvent à eux seuls rivaliser avec un mélange composé de cinq ou six filtres UV.